LES CAPACITÉS FONCTIONNELLES CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES ET PATHOLOGIQUES

Jury HDR : 

Mme Mylène AUBERTIN, Professeure, Université Québec, Canada - Rapporteure
M. Christophe CORNU, Professeur des Universités, Université de Nantes - Examinateur
M. Anaïck PERROCHON, Professeur des Universités, Université de Limoges - Rapporteur
M. Abderrahmane RAHMANI, Professeur des Universités, Université Le Mans - Examinateur
Mme Emilie SIMONEAU, Professeure des Université, Université Polytechnique Haut-de-France - Rapporteure
M. Raphaël ZORY, Professeur des Universités, Université Côte d’Azur - Référent
M. Serge COLSON, Professeur des Universités, Université Côte d'Azur - Invité

Abstract

Mon mémoire d'habilitation à diriger des recherches constitue une synthèse de mes travaux de recherche s’articulant autour de la recherche de nouveaux paramètres diagnostiques des capacités fonctionnelles chez la personne âgée saine et pathologique, via des équipements destinés initialement à la performance, et sur l’aspect transférable de ces évaluations au moyen de solutions simples rapides et moins coûteuses (i.e., smartphone, nouvelles technologies).

Les perspectives de mes travaux de recherches tiennent à continuer dans ce sens mais également à s’intéresser aux bénéfices de l’activité physique associée à ces évaluations et à sa quantification.

La problématique réside dans le fait de savoir, dans un premier temps, comment détecter les pertes de capacités fonctionnelles liées au vieillissement, et dans un second temps, comment individualiser au mieux la prise en charge dans le but de bien vieillir ?
Mes projets de recherche seront donc regroupés en deux axes.
 

- Le premier s'intéressera aux MARQUEURS DU VIEILLISSEMENT.

Pour répondre à cela, nous envisageons 3 approches dont la première consiste à s’interroger sur la pertinence de continuer à classifier les personnes en tant que fragiles, pré fragiles, chuteurs ou autres. La seconde consiste à identifier les différents domaines de la défaillance musculaire (masse maigre, force, puissance, vitesse et qualité musculaire) et de caractériser individuellement les causes de la perte d’autonomie dans un but de prise en charge personnalisé. La dernière s’intéresse à la place des biomarqueurs dans le processus de vieillissement.
 

- Le second axe INDIVIDUALISATION, consiste à développer des méthodes simplifiées soit pour caractériser une population, soit pour l’évaluer, dans le but d’avoir une prise en charge la plus spécifique possible répondant à chacun en optimisant celle-ci.

Pour répondre à cela, nous envisageons 3 approches dont la première consiste à s’interroger sur le niveau de précision des évaluations à réaliser. La seconde consiste à s’interroger sur l’intérêt de personnaliser sur la base des déficits mis en évidence lors de l’évaluation. Enfin, la dernière approche s’intéresse à l’engagement dans la pratique à long terme.
 

Mots clés :

Capacités fonctionnelles, Personnes âgées, évaluations, nouvelles technologies, quantification de l’activité physique